Les vitrines suivantes contiennent l'essentiel des découvertes de Saturnin Garimond dans les gisements locaux du Néolithique et des périodes plus récentes.
 
Il est très important de savoir que, mis à part les sépultures, la plupart de ces gisements sont des gisements de surface. Bien souvent, à cause des travaux agricoles, les restes archéologiques ont été bouleversés et ne sont plus répartis en couches stratifiées, bien distinctes l'une de l'autre ; des objets appartenant à des époques différentes se trouvent mélangés. C'est ainsi que du gallo-romain, du Chalcolithique et du Néolithique par exemple, peuvent être associés au même endroit. Cela atteste de la permanence de l'occupation du site.
 
La vitrine est consacrée à divers gisements, en particulier aux Hypogées de Collorgues connues dès le 19ème siècle. C'était, semble-t-il, des galeries d'extraction de silex, et non pas des sépultures collectives comme les hypogées de Fontvieille, près d'Arles. Dans ces galeries souterraines et dans les terrains environnants, un abondant matériel caractéristique du chalcolithique, c'est à dire de l'âge du Cuivre, avait été découvert ; des objets de parure, des tessons de poterie et surtout d'innombrables outils de silex, ainsi que deux statues menhirs. Hugues et Garimond ont repris les fouilles dans l'un de ces hypogées et en ont découvert un troisième. L'essentiel de leurs récoltes est conservé au Musée d'histoire naturelle de Nîmes.
 
Les nombreux racloirs circulaires trouvés au lieu-dit "les Tinelles", près de Saint Mamert, indiquent la présence probable d'un atelier de traitement des peaux.
 
Quelques pièces présentées :